Acquérir les bases en technique gestuelle
Les gestes complètent, renforcent la parole.
Le corps aussi communique : une position dynamique permet les mouvements et favorise une bonne respiration.
Cependant, certains gestes ne sont pas contrôlés, ne correspondent pas au message et nous trahissent.
Ce sont :
– des auto-contacts involontaires,
– des gestes dérivatifs avec des objets,
– des gestes autonomes : tremblements, sudation, rougissement, bouche sèche.
A l’inverse la bonne attitude vient renforcer votre parole.
– Le regard et le sourire établissent le contact.
– La respiration profonde oxygène le cerveau et évite les blocages dus au stress.
– Les gestes « ronds » rassurent et renforcent la confiance.
Respecter les zones d’interaction
Dans l’interaction, nous intervenons en occupant des zones différentes en fonction du degré d’intimité :
– La zone publique commence au-delà de 3 m.
– La zone sociale s’étend entre 1,20 et 3 m.
– La zone personnelle s’établit de 60 à 120 cm.
– La zone intime se situe du toucher jusqu’à 50 cm.
Les dimensions de ces zones d’interaction varient avec les cultures.
Si vous ne respectez pas ces zones vous créez de la gène chez vos interlocuteurs.
Perfectionner son élocution : la voix
et le ton de la voix
Le volume de la voix doit être suffisant pour parvenir à vos auditeurs : pour se faire écouter, il faut d’abord se faire entendre.
Le débit est la vitesse de parole. Une variation du débit stimule l’intérêt. Un débit plutôt lent donne une impression de sérieux et de réflexion, un débit rapide évoque le dynamisme et la capacité à entrainer.
L’articulation donne de la netteté à la parole. Quant à l’intonation, elle permet de traduire les sentiments.
Les pauses constituent une ponctuation orale, elle traduisent une parole réfléchie et laissent le temps aux auditeurs d’assimiler l’information. Il est important de les utiliser.
N’attendez pas une communication parfaite
Communiquer est un acte de tous les jours, de tous les instants, qui est à l’origine bien souvent de malentendus, quiproquos, méprises, lapsus, tensions …
Il y a un différentiel important entre l’émission d’un message et sa réception. De manière générale, lorsque l’émetteur connaît son message à 100%, il en émet 80%, son interlocuteur en entend 60%, en comprend 40% et est capable d’en restituer ou mettre en œuvre 20%.
L’essentiel est d’être bien préparé.
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément.
L’Art poétique (1674) – Nicolas Boileau
